mardi 27 avril 2010

Les grottes

Aujourd'hui, j'écris sur une chaise proche de la piscine.

Nous sommes encore allés dans la voiture pour faire une longue route. Toujours dans les montagnes. Nous allions à Tata. Rendus, nous avons pris la chambre et nous sommes allés voir les grottes. Nous sommes arrivés près des indications qu'on avait et nous ne savions pas où aller. Mais par chance il y avait un garçon, Saïd, qui connaissait la place depuis dix ans. Donc il nous a amené mais il ne savait pas parler français.

Il nous a amené à des petites grottes profondes. Mon père et ma mère avaient peur parce que c'était comme un peu des falaises. Mais Saïd nous avait indiqué qu'il y avait des plus grosses grottes plus loin. Donc nous l'avons suivi jusqu'aux plus grosses grottes. Juste en les regardant, nous trouvions que les grottes étaient vraiment plus grosses. Moi, Aucéane et ma mère avons été dans une grosse grotte avec le noir, les stalactites et les stalagmites (les stalactites tombent, les stalactites montent!) et les chauves-souris qui te crient et te passent par-dessus la tête. On s'éclairait avec la petite lumière du cellulaire.

Après, moi, Aucéane et mon père sommes allés dans une autre grotte mais nous voyons partout, c'était moins intéressant. Ensuite, nous sommes allés au restaurant, nous avons mangé et après nous sommes retournés à l'hôtel. Nous nous sommes baignés dans la piscine et voilà.

dimanche 25 avril 2010

Tafraoute c'est au boutte

Après deux nuits à Agadir dans un hôtel qui devait dater de la reconstruction de la ville à la suite du tremblement de terre de 1960,nous mettons cap sur Tafraoute, 100 km d'autoroute jusqu'à Tiznit, 40 km de route désertique et puis la montagne... où on circule sur de petites routes à simple voie qui parfois longent des ravins. Petites frousses pour ceux qui souffrent du vertige. Mais le paysage et la lumière ce jour là sont magnifiques. Les photos prises par Jérémie en témoignent.

Tafraoute est une belle petite ville située sur un site fabuleux et unique: en toile de fond, un mur de montagnes que le soleil fait passer de l'ocre au rouge selon l'heure de la journée et partout autour de nous, d'immense cailloux dont certaines atteignent la taille de grosses maisons et d'autres qui évoquent des objets familiers.

L'arrivée vers Tafraoute est quelque peu surprenante avec toutes ces femmes qui portent un grand voile noir et qui cachent le visage sur notre passage, une pratique qui semble plus "lousse" une fois dans la ville. La plupart nous saluant même gentiment.

Nos chambres évoquent des cellules de prison mais on finit malgré tout par s'y sentir bien et puis à 10$ la nuit, on est bien heureux. Nous ne sommes pas les seuls, car l'hôtel affiche "complet". Nous profitons de notre séjour pour faire une randonnée dans les gorges d'Aït Mansour. C'est à couper le souffle!! Une magnifique palmeraie sise au fond d'une gorge aux murs de pierre rouge d'une hauteur considérable.

Le trajet du retour se fera sur fond de paysage où apparemment de nombreux films western ont été tournés... et prendra le double du temps prévu.

Il est 21h, il fait 31°C et on se prépare à aller au lit.

samedi 24 avril 2010

Entrée de Matis

Bonjour,

Je suis allé à la plage, au Maroc, à Agadir.On a fait des bassins. J'ai aussi fait des maths à la plage. Je reste dans un hôtel à côté d'un cinéma. On est venu avec une auto qu'on a loué. J'ai mangé de la crème glacée en arrivant à la plage: au double chocolat et à la cerise.

Avant d'aller à la plage, je suis allé à la Vallée du Paradis et je me suis bien amusé.

Après la plage, je suis allé à la Vallée des Oiseaux. La Vallée des Oiseaux, c'est un parc dans la ville d'Agadir où il y a des oiseaux et quelques animaux. J'ai vu un singe dangereux: le macaque.

Maintenant, je vais écouter la télévision dans notre chambre (notre première depuis le début du voyage) dans toutes sortes de langues: arabe, italien, anglais, français, allemand, japonnais et espagnol.

Si vous voulez, vous pouvez m'écrire un commentaire, j'aime toujours ça.

mardi 20 avril 2010

Je vous invite dans mon journal

20 avril 2010 (écrit à Essaouira, Maroc)

J'ai lu, ce matin en me réveillant. En me rendant à la cuisine, j'ai découvert que la table avait été débarrassée et placée pour le petit-déj. Maman et Matis avaient achetés de bonnes pâtisseries que nous avons dégusté avec joie!

Après, nous avons joué dans l'appartement. Le plan à venir: aller se mettre en maillot de bain, aller acheter de l'eau puis se séparer: papa fait des courses et nous on se dirige vers la plage. On s'est installé dans un coin plus touristique où les gens étaient en maillot de bain.

Une fois papa revenu, nous avons dîner: pain, beurre de peanut, melon, concombres et oranges. Nous avions un temps limite pour se baigner, le temps que la marée monte! Nous avons observé des gars qui faisaient du boogie board acrobatique. Une fois que la marée fut montée proche de nos choses, nous sommes partis. Tout le monde s'est rincé car nous étions dans la mer.

On est parti prendre un dessert. Papa est ensuite parti à un rendez-vous qu'il avait pris pour se faire masser. Moi, Jé, Mat et maman sommes partis au port pour voir la criée (c'est le moment où les bateaux arrivent et vendent leurs poissons à voix haute). Mais rendus là-bas, nous avons découvert que ce n'était pas l'heure. Il y avait pleins de barques bleues. Après la série de barques, il y avait d'autres plus gros bateaux. Nous avons continué notre chemin sur le port. On a traversé une grande place presque vide, remplie de petites écailles de poissons. Nous pensons que c'était l'endroit où il y avait la criée. On s'est rendu jusque sur le bord de l'eau. En passant nous avons vu des gens qui construisaient des bateaux. Ce n'était pas fait à l'usine. On voyait le squelette du bateau. Il y avait de grosses mouettes. Plus loin, il y avait une pancarte "parking" et devant étaient installées une vingtaine de barques!

On est allé voir un peu plus loin. Il y avait des crabes, des anguilles, des poissons et des raies. Papa est venu nous rejoindre sur un banc devant le port. Nous nous sommes séparés à nouveau, maman au cyber et nous à la chambre. En passant on est allé voir les anciens canons du port. Le plus vieux datait de 1614!! On est retourné à la chambre pour trente minutes. Nous avions réservé une table à un joli resto. Il y avait des jolies lampes, de belles peintures, des sofas-bancs et des chandelles. C'était bon!

Privilégiée

Wow, on a vraiment décroché en partant à la montagne! Nous sommes maintenant à Essaouira, sur la côte atlantique du Maroc. On a réservé un apartement et à notre arrivée, la dame nous dit:

"Vous avez réussi à passer?"

"A passer?" lui a-t'on répondu.

"Bien oui, le volcan!"

"Le volcan? Il y a un volcan entre Marrakesh et Essaouira qui aurait bloqué la circulation???"

"Mais non, le volcan en Islande..."

On a dû se rattraper un peu sur l'actualité... On a passé un peu plus tôt aujourd'hui devant les bureaux de Royal Air Maroc ou il y a plusieurs voyageurs qui n'ont pas encore trouvé le moyen de rentrer chez eux...

Mais retour à la montagne...

On a adoré notre randonnée en montagne. Les enfants avaient un peu peur de faire de la marche dans ces montagnes, peur que ce soit trop difficile. Nous sommes partis de Oukaïmeden, dans le haut Atlas, à environ 2700 mètres d'altitude. Nous étions accompagnés de Mustapha notre guide, notre cuisinier Mohamed et des muletiers Omar et Hussein. De la randonnée de luxe!

Le paysage y était époustouflant. Comme l'écrit Jérémie dans son journal, on prenait des photos à tous les tournants dans le sentier! Nous étions en haut de la ligne des arbres donc points de vue assurés. La marche y était en effet difficile mais les enfants s'y sont bien adaptés. On devait marcher parfois sur le flanc de la montagne sur un sentier étroit, ou le vide à côté était vertigineux. Nos accompagnateurs, tous berbères étaient d'une incroyable gentillesse. Nous n'avions pas assez de vêtements chauds et ils se sont organisés pour nous en prêter.

Une grande découverte pendant la randonnée c'était que lors des arrêts pour manger, nous arrêtions dans un village berbère. On pouvait alors observer la vie difficile en montagne. Nous avons dormi dans le salon d'une maison appartenant à Omar dans le village de Tidlili.

J'ai pu mettre la main à la pâte pour préparer le souper, soupe harira en entrée, tajine agneau, pois et olives avec frites comme met principal. Malgré le manque de communication (mon arabe et berbère sont vraiment rudimentaires et je me fais reprendre constamment sur mon accent!), et le peu de français des muletiers, on a réussi à communiquer avec nos mots, nos gestes et nos coeurs.

Omar m'a fait visiter son village, sa famille, sa maison. J'ai pu tenir dans mes bras sa petite dernière Fatim-Zahra, bébé de 4 mois. Le soir, je regardais mes enfants jouer auprès de la petite rivière, avec leurs nouvelles amies, sur fond de montagnes magnifiques et d'une vallée verte fluo, les cultures en terrasse...et c'était le paradis.

Mustapha nous a demandé comment c'était après notre première journée de marche. Le mot qui m'est venue en tête fut "privilégiée". De voir ces paysages magnifiques et d'être témoin de la vie des berbères en montagne.

Tous les villages perchés ne sont accessibles que par la marche. Les villageois doivent se rendre dans les villages plus bas à pied et remonter les courses à dos de mulets. Nous faisions cette randonnée pour notre plaisir. Eux le font quotidiennement pour vivre...

Au son des voitures sur la route, on était triste que ça achève. Les enfants ont tellement aimé qu'ils réclament de recommencer. Alors peut-être....

vendredi 16 avril 2010

Photos Sénégal/Maroc

Michèle et Aucéane s'essayent à la danse du ventilateur avec les femmes du village.
Jour de marché à Kaolack



Entraînement pour des lutteurs sur le bord de la plage.
Les petis autobus décorés

Coucher de soleil sénégalais, l'harmattan; le vent du nord teinte le ciel.
Quel visage doux...


Ca nous fait penser aux amis de Nid d'Otruche! (Bonne fête Noémie!)


On n'est jamais fatigué de voir les singes!

Les enfants ont faits l'expérience de puiser de l'eau d'un puit, travail quotidien pour la majorité des Sénégalaise hors des villes - quel travail!
"L'autoroute" pour entrer à Dakar...
On ne peut jamais résister à une petite partie de babyfoot!

On a dormi dans un khaïma, grande tente mauritanienne.




Jérémie et Matis qui court sur une dune de sable près du lac Rose.

Dans l'avion en route vers le Maroc. On a survolé le Sahara, le désert à perte de vue et les montagnes de l'Atlas.

Aucéane et Jérémie se balance sur le bord de la mer...


Dans la maison des esclaves sur l'île de Gorée, c'est la salle ou ils gardaient les esclaves qui tentaient de se sauver.

Arrivés au Maroc, on prend des photos du relief à travers la fenêtre du train. Après le Sénégal ou la géographie ne comporte pas de relief dans les zones visitées, on s'excite à voir une colline!


Porte avec zelliges (dentelles de plâtre) et mosaïques à Marrakesh.
Les étalages de nourriture dans les kiosques de la place Jmâ El Fnaa.

Expression faciale de Martin en raison de son arrivée au Maroc et la découverte de la place Jmâ El Fnaa!
Kiosque sur la place. Plein de découvertes culinaires, allant des traditionnels tajines et couscous à des desserts multiples, à des soupes, des têtes de mouton, cervelles, tripes, des jus de fruits frais pressés, des étalages de noix et de fruits séchés.... Les enfants n'ont pas le goût de goûter à tout! On habite un hôtel presque sur la place alors on a le temps de bien la découvrir.


Après les tons de beiges au Sénégal; par les paysages en fin de saison sèche et les immeubles en cimen,; on est surstimulé par les couleurs! Dans les souks, les marchés de la Médina à Marrakesh, on retrouve plus de 4000 petites boutiques! Les enfants adorent partir le matin et aller se perdre dans les labyrinthes.


Dans sa liste de choses à visiter au Maroc, Aucéane avait retenu le jardin de Majorelle. Jacques Majorelle était un peintre qui s'installa à Marrakesh au début du siècle dernier. Il créa un jardin ou il planta des espèces de tous les continents. A sa mort, le jardin et la maison fut rachetés par Yves St-Laurent et Pierre Bergé. Yves St-Laurent en fit sa demeure principale lors de ses dernières annes et ses cendres y sont dispersés. Majorelle avait peint son atelier de travail en bleu comme on le voit sur cette photo. Ce bleu devint donc le "bleu de Majorelle". Le contraste avec les plantes du jardin est vraiment magnifique.



Dans notre chambre à Marrakesh, Jérémie réussi à grimper les murs, pas d'effets spéciaux!

L'indigo, en vente dans les souks. Le Maroc est tellement différent du Sénégal que les enfants ont dit avoir l'impression de faire un "tour du monde"!

Les tanneurs de la médina. Les berbères s'occupent des grandes peaux, chameaux, dromadaires et boeufs, les arabes s'occupent des peaux de chèvres. Les odeurs n'y sont pas très agréable, on met donc un masque à gaz naturel: des feuilles de menthe!

Demain matin, on part en randonnée dans les montagnes de l'Atlas, activité sur la liste de choses à faire de Michèle. On part avec un guide, des tentes et des mulets pour traîner les bagages. D'autres nouvelles la semaine prochaine, bonne fin de semaine à tous!

lundi 12 avril 2010

Moyens de transport

En 24 heures nous avons pris: auto, bateau, avion, autobus et train.

Samba, notre chauffeur, nous a reconduit qu port de Dakar. On a pris quand même un assez grand bateau pour aller à l'île de Gorée. Le bateau s'appelait "BEER".

On s'est levé à 3 heures du matin pour aller prendre l'avion. Dans l'avion, il y avait de drôles d'odeurs comme du vomi et de la merde. De la merde parce qu'il y avait quelqu'un qui a changé la couche d'un bébé dans le siège devant nous. Et du vomi car quelqu'un a vomi, 3 sièges devant nous. On avait hâte d'atterrir.

On a pris l'autobus pour aller de l'avion sur la piste d'atterissage à l'aéroport.

On a pris le train de Casablanca à Marrakesh car l'avion atterissait à Casablanca au Maroc et on avait réservé une chambre d'hôtel à Marrakesh.

Dernier moyen de transport: nos pieds! Pour se rendre jusqu'à notre hôtel.

dimanche 11 avril 2010

Déjeuner chez Mamadou

Coucou,

Notre déjeuner chez Mamadou a été bien apprécié et rempli de découvertes. Mamadou nous a invité à venir saluer sa mère mais elle n'y était pas. Nous nous sommes donc assis au salon et avons rencontré quelques membres de la famille dont Coumba. Elle est styliste. Elle nous a montré ses créations et nous a parlé de ses défilés. La marque de ses créations est le nom de son village: Toabou.

Ils nous ont invité à déjeuner. Ici, le déjeuner est le petit-déjeuner, le dîner, le déjeuner et le souper le dîner. Nous sommes sortis visiter le quartier pendant la préparation du repas.

Nous nous sommes réinstallés dans le salon ou il faut enlever nos chaussures. Une des soeurs est venue installer une nappe blanche sur le tapis au centre du salon et des petits bancs en bois qu'elle a placé autour. Puis elle est revenue avec un grand plat en métal rempli de riz, de poisson et de légumes cuits en sauce, soit le plat national sénégalais, le thiéboudienne.

Avec notre cuillère, nous mangions tous dans le même plat. C'était succulent. Le riz avait pris le goût de la sauce. Nous faisions attention de ne pas salir la nappe blanche, mais après nous nous sommes rendus compte que les autres ne faisaient pas attention. Quand nous avions des arêtes de poisson dans la bouche, nous les remettions sur le bord du plat commun; eux les jetaient sur la nappe. Ils devaient nous trouver un peu dégueu!

Après nous avons pris le thé qui a un goût différent. Au début, le goût est sucré dans la bouche, puis devient amer.

Après nous avons visité la maison ou vivent une vingtaine de personnes. Toute la maison est sur un étage. Il y a 4 chambres, ou ils dorment tous, un salon, une grande cour intérieure et une petite cuisine. La cuisine, toute petite comprend un robinet, des plats et un réchaud à gaz. Les femmes qui préparent le repas travaillent accroupis ou pencher.

Une chèvre brune bêle dans la cour. C'est leur animal domestique!

A notre départ, toute la famille présente, s'est rassemblée. Nous avons pris des photos de départ et tous ont sortis leur cellulaire pour prendre des photos.

Au revoir et merci à la famille Bathily!!

Jerejef le Sénégal

Ca y est, le Sénégal c'est chose du passé déjà. Nous avons terminé notre aventure sénégalaise par un séjour de trois jours dans la région de Dakar. On avait eu plusieurs de vos avertissements sur Dakar. Comment on peut être harcelé, arnaqé, volé, attaqué, à en devenir un peu fou... Rassuréz-vous, rien de tout cela ne nous est arrivé. Grâce à Samba notre chauffeur de taxi et Mamadou le frère de Maye, on avait nos "bodyguards" qui nous ont permis d'avoir un séjour plus qu'agréable à Dakar. On a même été invité à déjeuner dans la famille de Mamadou et à y prendre le thé, mais je laisse Aucéane vous le décrire après.

On a visité l'île de Gorée. Je savais que c'était un endroit touristique mais je tenais à y aller. Jeune j'ai souvent lu des romans comme "Underground Railroad" ou "Uncle Tom's Cabin", histoires qui racontent la vie des esclaves. Lors des années d'esclavage, il y avait 3 ports pour marchander les esclaves dont un à St-Louis, un à Fort James en Gambie pour les Anglais et un sur l'île de Gorée. On a visité la maison des esclaves ou ils étaient gardés, vendus puis mis sur un bateau. C'était bien émouvant d'y être, les pierres des murs semblent incrustrées de la douleur qui y a été vécue.

On a fait de belles rencontres au Sénégal. Je ne sais pas si j'y reviendrai un jour mais j'espère que lorsque Matis y retournera, il voudra bien m'amener avec lui!

Derniers mots du Sénégal de Matis

Salaam Malekoum

J'ai plein de souvenirs du Sénégal, comme mes colliers. Je suis allé à la réserve de Bandia. On a vu plein d'animaux, on les a tous vu comme des hippotragues, un varan, des giraffes, des phacochères au pied d'un baobab, des buffles, des rhinocéros, des autruches et des singes.

Je suis allé dans le lac Rose et on ne pouvait pas mettre nos yeux en dessous de l'eau parce qu'il y avait trop de sel. On flottait sur l'eau!

Je vais retourner au Sénégal quand je vais être grand.

vendredi 9 avril 2010

Pêle mêle familial du Sénégal

On vit nos dernières journées au Sénégal. Voici quelques observations...

L'harmattan: C'est la saison du vent du nord, l'harmattan. Comme au nord du Sénégal, il y a le Sahara, le vent entraîne des particules de sable du désert. Le ciel est donc toujours un peu gris.

Les routes: On est chanceux, on a pu emprunter la nouvelle route nationale pour traverser le pays. Heureusement! Car sinon, on circule sur des pistes improvisées à côté des voies prévues, sur des plages, dans la brousse, et à une vitesse cahoteuse...

Danse du ventilateur: Dansée par les femmes, elles doivent se faire aller le popotin comme un ventilateur. On a eu la chance de l'essayer lors de la fête de l'Indépendance. Un groupe de mamans qui la dansaient nous ont invité à danser avec elles.

L'akora: Un instrument d'origine mandinke à 21 cordes, la base avec un fruit évidé, les cordes, du fil de pêche de différentes grosseurs.

Wolof: Quelques mots de wolof prononcés font surgir des sourires à chaque fois et nous rapproche des sénégalais ou autrement font fuir efficacement les indésirables.

Femmes: Elles sont toujours resplendissantes, apportant de la couleur dans un environnment aux teintes de beiges et gris. Elles travaillent fort.

Hommes: Habillés avec moins de soin, memère en trouverait tout de même beaucoup à son goût! Plusieurs font vivre des grosses familles étendues ( 20 personnes et plus), avec leur seul revenu.

Cellulaires: Les sénégalais ne possèdent pas tous un cellulaire... ils en ont deux! Le service est accessible en plein milieu de la brousse (on ne l'a même pas à St-Benoit!) et on peut obtenir une recharge pour 10 sous. Orante (le fournisseur principal) sait aller chercher chaque sous dans les poches des sénégalais.

CFA: La monnaie de l'Afrique de l'Ouest. COntrairement à ce qu'on peut croire, l'Afrique, c'est cher. Les enfants s'amusent à faire des maths en créant des situations problèmes pour calculer combien vaut la vie ici en convertissant en dollars canadiens.

Puits: On a croisé d'inombrables puits où les femmes doivent pusier l'eau qui servira à la cuisson, au lavage...

Villages: Un nombre incalculable de villages, hameaux, croisés au fil des déplacements. Le petit groupe de cases habité par plusieurs, s'autosuffit.

Arachides: Premier producteur mondial d'arachides, on a aperçu à Koalack des montagnes d'arachides. Charlyne, Hans, Gaelle s'abstenir!

Dessin collectif: Matis nous entraîne en fin de journée, en attendant le souper, à faire un dessin collectif. Tous ajoute un élément au dessin. Il sert souvent à revivre la journée.

Eau/électricité: Quelle richesse que d'en avoir!!! L'eau courante, pensez-y la prochaine fois que vous ouvrirez un robinet. On a su se laver avec l'eau dans une cuvette et à faire attention à la quantité qu'on utilisait! L'électricité, pas toujours présente, est compensé par des génératrices ou équipement solaire, quand il y en a. Sinon...

Hygiène: Un souci quotidien. Disons simplement qu'il faut compenser par une grande vigilance et un effort personnel.

Couleurs: A part les femmes, peu de couleur. Par contre à Saly, ville balnéaire pour touristes, Matis s'est exclamé "Il y a de la couleur ici!"

Musique: Peu entendue. Les spectacles débutent souvent à 23h ou minuit...

Lutte: Le duel Yekini-Tyson. L'équivalent de la coupe Stanley ou la Coupe desChampions (Vive l'Olympique de Lyon!). Yekini, imbattu jusqu'à maintenant, a gagné. Jusqu'à ce que Martin s'y mette!

Bruno Blanchet: On a pensé à ses descriptions du Sénégal lors de notre traversée de Dakar dans les bouchons. ON a croisé le proprio des Collines de Niassam qui l'avait accueilli pour son émission.

Baobab: Michèle rêve à ses arbres majestueux depuis son enfance. Les illustrations dans le roman Tartarin de Tarascon l'avaient marqué. Partout, il y en a partout...

Océan: Il s'étend à perte de vue, les enfants aiment toujours y plonger. De notre dernier hôtel, nommé Cap-Ouest, situé vraiment sur la pointe ouest de l'Afrique, on imagine l'Amérique au loin...

Photos prises par Aucéane

La famille en voyage!

Un tas de poissons à Yoff, ça sent le poisson, juste à le regarder!

La grandeur impressionante des termitières.

Un phacochère de Niokolo-Koba

Il faut être patient pour voir les animaux


Une des couleurs parmi tant d'autres d'un puit de sel

Le poste de santé de Palmarin, moins équipé que les nôtres


Une classe sénégalaise



Concours de danse pendant la journée de l'Indépendance



Un classique: une femme sénégalaise qui porte son bébé et un pot sur la tête



Les giraffes de Bandia. Nous sommes allés à la réserve de Bandia. C'est une réserve privée ou ils tentent de réintégrer des animaux dans l'Afrique de l'Ouest. Pour l'instant, il y a des animaux herbivores pour ne pas qu'ils se mangent!
Les rhinocéros de Bandia.


Le lac Rose (lac Retba)



Dans le lac, la concentration de sel est tellement forte qu'on flotte malgré nous, pas moyen de plonger sous l'eau!



Moi!


Ba benneen yoon!













mardi 6 avril 2010

Les nuits au Sénégal

Coucou!

Dans ce texte, je vais vous parler des nuits que nous avons vécu jusqu'à date.

Partout à part ici (à La Somone), il y a eu des moustiquaires pour nous protéger des moustiques qui auraient le paludisme.

A Yoff, nous étions près de l'aéroport. Les avions décollaient donc au-dessus de l'auberge. A 5h du matin, le muezzin appelait les musulmans à la prière. Il les appelaient à l'aide d'un haut-parleur ce qui nous réveillait.

A Wassadou, on entendait parfois les singes et les hippos, mais c'était plutôt calme.

A Djidjack, nous étions proche de la mer. On s'endormait donc au rythme des vagues.

A Toubakouta, ces journées-là, c'était la fête de l'indépendance. On entendait donc toutes les festivités. Ex: la parade du flambeau.

La nuit passée a été calme. Le seul problème c'est qu'il n'y a pas de moustiquaires.

Bonne nuit!!
Aucéane

p.s. Je m'ennuie de vous

Petites réflexions

Nous avons découvert qu'il existait différents Sénégal. On a eu la chance d'en voir quelques uns. Chaque nouvelle expérience comporte son lot d'émerveillement et d'adaptation. Comme dit Youssou notre hôte à Toubakouta, "ici, c'est l'Afrique, y'a le plan A et quand il ne fonctionne pas, on passe au plan D, faut savoir s'adapter". On a eu la chance de rencontrer des gens qui nous ont permis de circuler avec confiance. Je pense à Fallou et à nos deux amis Samba en particulier. On espère explorer Dakar avec Mamadou, le frère de Maye, notre ami sénégalais qui vit maintenant avec Marie à Paris.

Les enfants sont extras. Jamais ils ne se plaignent de ne pas être à la maison. Ils vivent l'expérience à plein. Ils s'ennuient de leurs amis et leur famille et brûlent d'envie de leur raconter leur aventures.

Merci de nous laisser vos impressions, ça nous réjouit de vous lire. Bonjour à nos familles et les amis.

dimanche 4 avril 2010

Quelques photos

A la plage de Yoff


Les poissons sont pris dans les pirogues pour être transportés sur des charettes.


Les cowboys africains. On se déplace dans des "sept-places", véhicule commun au Sénégal. En effet Eric, on revoit des vieilles voitures françaises, vive les Peugeot 504!



Le singe vert de Niokolo-Koba
Le cob de Fossa
On travaille dans les puits de sel

Une des nombreuses couleur des puits de sel


Une montagne de sel

Au village de Toubakouta, on suit le "mauvais esprit" (le personnage brun poilu) qu'on doit chasser du village. Il faut faire attention car des fois, ils prennent leur baton et chassent les enfants!

Toujours a Toubakouta




Matis n'etait pas certain si il avait peur ou non, mais quand il y avait mouvement de foule, il se jetait dans nos bras!


Dans la classe des petits a N'Gounoumane

On se deplace en marchant d'un village à l'autre. Il y a plusieurs enfants qui marchent pendant des kilomètres pour se rendre à l'école, matin et soir.

Jour de Pâques, cette année, tombe la même journée que la journée de l'Indépendance, le 50e anniversaire. On a regardé le défilé ce matin. Au programme plus tard aujourd'hui, des concours de danses, musique,... Ce soir, des spectacles dont celui attendu du "koriste" gambien.

Pour se rendre a la pirogue, on met les pieds a l'eau!
On s'installe dans notre pirogue

On a observé des lutteurs s'entraîner. Leur terrain aménagé consiste en un terrain de sable dégagé. Il faut voir les exercices qu'ils arrivent à y faire et la grosseur des muscles pour voir l'efficacité de l'entraînement!
Du poisson qui sèche sur la plage

A bientôt! Ba bennen yoon!