jeudi 1 avril 2010

Le Siné-Saloum

On aime lire vos commentaires et vos courriels!

Nous sommes toujours à Palmarin, dans la région du Siné-Saloum. On a décidé qu'on l'adoptait pour la semaine!

On a pu visiter tout en douceur cette belle région. Nous sommes situé sur l'océan où un belle brise nous rafraichit. La plage est déserte, on profite de la vague. Il faut dire qu'on a eu bien chaud dans la région du Niokolo-Koba. Lors des déplacements, déjà à l'air ambiant, on suait, l'air qui entrait par les fenêtres des voitures - on avait l'impression que quelqu'un avait ouvert le chauffage au maximum. Donc, pas très rafraichissant!!

Dans cette région, nous cohabitons avec des Sérères. Avant, nous avions côtoyé des Wolofs, des Madinke et des Peuls surtout. Il a donc fallu qu'on apprenne d'autre vocabulaire. On a profité de notre plus long séjour pour aller visiter le poste de santé du village de N'Gounoumane de même que l'école primaire. On a participé dans la classe des petits de 7 ans, soit le niveau de Matis. Les enfants y travaillent très forts car leur langue maternelle est le Sérère. A l'école, ils apprennent le français et le wolof. Ils apprennent à lire ces langues et de plus apprennent les caractères arabiques - wow! Aucéane et Martin sont allés discuter avec la classe de son niveau pendant que les trois autres nous visitions la jolie petite bibliothèque nouvellement construite. Matis trouvait sa classe bruyante. Il faut dire qu'ils sont 41 élèves et qu'à chaque fois que le prof demande une question, ils crient tous la réponse!

Nous avons été reçu aussi chez Seynabou Faye, femme du chef du village de N'Galou. C'est la maman de Amy qui travaille au campement où nous demeurons qui s'est liée d'amitié avec nous. Elle nous a servi du jus de bissap qu'elle fabrique. Ce sont des fleurs d'un genre de hibiscus, bouillis dans l'eau avec du sucre; on aime beaucoup! On lui a acheté du savon qu'elle fabrique à partir de pâte d'arachide et d'huile de palme.

Ce soir, nous acceptons l'invitation d'Ambroise Sarr, chef du village de N'Gueth. C'est l'ex champion de lutte au Sénégal, héro national qui a participé à 4 jeux olympiques d'été. Il entraîne des jeunes de la région et se rend régulièrement à Dakar pour faire l'entraînement des lutteurs nationaux. Nous irons voir l'entraînement en fin d'après-midi.

Les enfants m'impressionnent toujours avec leur capacité d'adaptation. Nous sommes loin du confort à la maison et des conditions de propreté. En route pour venir ici, pour aller à la toilette, nous devions passer par un sentier recouvert de déchets, pour se rendre à une toilette turque à l'hygiène plus que douteuse. Ils y sont tous allés, sans se plaindre, avec la seule demande de Matis de laisser sa porte ouverte! Ne vous inquiétez pas, je traîne toujours du papier de toilette! Après avoir observé la scène sur la plage à Yoff, avec toutes ces pirogues, ces poissons, ces gens, ces odeurs,etc. j'ai demandé à Matis si il se sentait loin de chez lui à habiter comme ça sur le bord de la mer avec toutes ces différences. Il ma répondu que c'était comme chez Alexandrine (son amie qui habite sur le bord du Lac-des-Deux-Montagnes)!

Voilà pour l'instant quelques petites nouvelles. Lorsque nous trouverons une connection plus rapide, nous tenterons de vous mettre des photos... Demain, nous nous déplaçons vers Toubakouta. Nous avons réservé une pirogue pour nous y rendre - une aventure en soit! Nous pourrons découvrir d'autres coins du Saloum en circulant à travers la forêt de mangroves...

mardi 30 mars 2010

Extrait de mon journal

Je vous écris maintenant dans le hamac à côté de notre case à Djidjack, qui se situe à Palmarin dans la région du Saloum. Hier, à cinq heures , on est allé voir les hyènes. Nous en avons vu 3 dont une de super proche. On aurait dit un toutou mais nous savions ce ne l'était pas. Pour y aller, nous avons pris une charette. Les hyènes aiment manger les cadavres d'animaux. Vu qu'il n'y a plus beaucoup d'animaux sauvages dans la région, dont les antilopes, les hyènes vont manger les chèvres ou les ânes des habitants. Même des fois, elles croquent une fesse d'un de ces animaux ou d'un boeuf et le laisse comme ça.

Aussi on est allé voir des puits de sel. C'est comme un gros trou dans la plage. Dans le trou, il y a de l'eau et du sel bien entendu. Le travail est fait par les mamans. Pour ramasser le sel, les mamans tressent des paniers. Ensuite, elles passent le panier dans l'eau puis versent l'eau sur la terre pour récupérer le sel. Il y a aussi ce qu'elles appellent des greniers. C'est un gros panier tressé, par terre dans le sable. Si les mamans ne vendent pas leur sel assez vite, elle l'entrepose dans son grenier pour ne pas le perdre.

En revenant, je me suis assis derrière le cheval, Louis, qui nous conduisait. Donc, Edouard notre conducteur de calèche m'a laissé conduire le cheval.

Bon, à part notre jolie et excitante soirée, nous avons fait comme à tous les jours depuis qu'on est arrivé à Djidjack: aller à la mer jouer dans les grosses vagues et aller se baigner dans la piscine, ce que nous demandons avec impatience à tous les jours. Evidemment on a mangé dans la grande salle où il y a une grande bibliothèque où j'ai retrouvé Astérix et Kid Paddle. Depuis qu'on arrivé, il faut prendre ces foutus médicaments et les probiotiques à tous les jours. J'ai même pris du charbon actif car j'avais vraiment mal au ventre.

C'est tout pour aujourd'hui!

Jérémie

lundi 29 mars 2010

Niokolo-Koba, raconté par Matis

En arrivant au campement de Wassadou, j'ai vu un singe vert et une famille de 3 hippoppotames. Il y avait des bibittes amoureuses Comme je les appelais. C'était 2 bibittes qui sont pareilles, une plus petite et l'autre plus grosse, qui étaient collées derrière Leur nominale. Ils pouvaient avancer et reculer en voyant des 2 côtés sans bouger leur tête.

Le matin on est parti au parc de Niokolo-Koba dans un camion avec un chauffeur, Babacar et un guide Mohamed.

On a vu une panthère dans un enclos. Il y avait une fille qui avait trouve 3 panthères bébés, elle voulait prendre l'avion avec mais les douanes ont dit non, elle ne pouvait pas traverser les douanes avec les bébés panthères. Le Parc a récupéré les panthères, ils leur ont donné des biberons. Il en reste juste une car une a eu une maladie et est allée à l'hôpital et est morte et l'autre s'est fait étranglée par un python royal. On l'a observé et vu tout faire sauf manger et etre fachée. ça serait impressionant de la voir fachée! Grrrrraourrr!

J'ai vu des babouins (ils ont vraiment des fesses en forme de coeur!). Ils se chicanaient beaucoup! On a vu des singes verts et à un moment donné, on en a nourrit et c'était drôle car ils venaient prendre la nourriture dans notre main.

On a vu des patas. Les mamans gardaient les bébés entre leurs jambes. On a vu des bubales, des ourébis, des guibes de Defossa, des guibes harnachés, des phacochères, des écureuils fouisseurs et un chacal. Désolé Jacob, je n'ai pas vu encore de scorpion!

J'ai vu beaucoup de termitières. Saviez-vous qu'il ya pleins d'animaux qui se mettent à l'ombre en creusant un trou dans la termitière! Il est mieux de ne pas s'approcher des trous car il peut même y avoir des pythons royals! A un moment donné, on pensait voir des mangoustes cachées dans une termitière mais c'était des poules de roche.

On s'est aussi baigné dans le fleuve de Gambie. J'ai aimé me baigner dans le fleuve mais j'avais peur qu'il y avait un crocodile.

J'ai aimé bedaucoup Niokolo-Koba. J'espère revenir quand je serai grand. Quand je serai grand, j'aimerais être journaliste voyageur.

Ce soir, je suis dans le Saloum sur le bord de l'océan. Nous en sortirons charette pour essayer de voir des hyènes - hahahahahahaha!

mardi 23 mars 2010

Coucou

Le texte précédent décrit bien l'ambiance. Quand nous sommes descendus de l'avion au Maroc, l'air était plus frisquet que ce que je m'attendais. L'heure du dîner a tout de même été chaud. J'en ai eu plein la vue à visiter Casablanca. Dans le milieu de la rue, il y a des arbres comme à Montréal la seul différence c'est que ce sont des palmiers. J'ai hâte d'y revenir.

Quand nous sommes descendus au Sénégal, même si c'était la nuit, l'air était chaud et humide. Puisque je n'avais pas beaucoup dormi la nuit précédente, j'ai bien dormi cette nuit là.

Pendant le petit-déjeuner, nous avons découvert toute l'action sur la plage. Plus tard dans la journée nous sommes allés nous promenés sur la plage. En marchant, une dame m'a accroché avec ses poissons et maintenant je sens le poisson!! Le poisson que j'ai le plus aimé mesure presque un mètre, est noir avec des points bleus et a une grosse mâchoire.

J'aime bien ce pays qui est bien différent du nôtre.

Je m'ennuie de vous tous,

Aucéane

Arrivés!

Fatigués, sous le choc culturel mais arrivés!

Départ de Montréal dimanche soir, arrivée à Casablanca lundi matin. 12 heures à attendre, alors on a eu la chance de visiter la ville avec Saddik, ami de Louis qui fut témoin de nos premiers pas sur le continent africain. C'était super de se faire guider! On a bien apprecié ce clin d'oeil au Maroc, on a hâte d'y revenir.

Puis avion à nouveau le soir pour arriver à Dakar au Sénégal. Sortie de l'aéroport vers minuit. La nuit tout nous semble plus étrange alors je vous avoue que pendant quelques instants, je me demandais ou nous avions atterri. Une rue noire avec ses ombres, ne nous semble pas rassurante. Au bout, on arrête, une petite affiche qui indique l'auberge ou nous avons réservé. Les odeurs, un mélange de la mer et de poissons. Aucéane trouve l'air bien humide... On installe nos moustiquaires et passons notre première nuit en Afrique. Michèle est un peu inquiète car elle voit passer une coquerelle mais survie sa nuit... Martin songe à comment retourner au Maroc plus tôt que prévu mais le lendemain s'acclimate... Matis aime le jus de bissap... Jérémie trouve que ça pu...

Tot le matin le reveil se fait par l'imam qui chante les prieres. On se fait reveiller par l'aubergiste a nouveau un peu plus tard car apres notre nuit blanche du dimanche, on a quelques heures de sommeil de retard!

Aucéane et Jérémie vous décrivent: On découvre alors que nous sommes sur une plage très vivante, remplie de pirogues (des centaines!) qui arrivent et repartent pour aller a la pêche, des installations qui vendent toutes sortes de choses, des endroits pour prier, des chevaux qui circulent en tirant une carriole. En après-midi, on circule sur la plage avec Falou, ami de l'auberge, qui nous décrit ce que nous voyons. Des poissons de toutes sortes, de toutes grandeurs, en quantité industrielle! Et c'est le cas, les poissons sont à majorité destinés au marché européen et chinois. Alors on circule entre les pirogues, les chevaux, les piles de poissons, les tables pour écailler les poissons, des camions, des pommes de route, des têtes et entrailles de poissons, des restaurants, des chèvres, des déchets de toute sorte, des gens de tous les âges, des bébés attachés à leur mère, l'odeur de poissons frais et moins frais, le son de vagues qui sont grosses, des vendeurs ambulants,...

Comme on s'apprête à signer, les prières reprennent. Des bruits nouveaux pour nous tous!

On part demain matin pour se diriger vers le parc de Niokolo-Koba. Matis nous dit plusieurs fois par jour qu'il a hâte d'y aller! On devrait arriver en après-midi, découvrir la rivière Gambie en pirogue puis dormir au campement de Wassadou (vous pouvez visionner le petit film, ça donne une idée où on s'en va). On s'en va dans la brousse alors on ne risque pas de vous donner d'autres nouvelles avant plusieurs jours...

dimanche 21 mars 2010

Prêts pas prêts...

On y va !


Le sac à dos est bouclé, tout fin prêt. Sûrement un peu plus que le gars en-dessous. C'est comme ça à chaque fois, donc je dois pas trop m'en faire. Je suis l'angoissé dans une gang d'excités. On est comme on est... Ça veut pas dire que ça m'empêche de rêver, bien au contraire. Tant qu'à stresser, aussi bien le faire pour quelque chose et je vous jure que pleins de rêves dans ma tête attendent pour se réaliser. Je vous en reparle.

Youppi c'est parti!

Ça y est, les bagages sont bouclés, on est déjà un peu parti.

On fait les dernières petites démarches. On a de l'aide de Line et mes parents c'est super!
On a acheté nos crédits de carbone pour palier aux effets néfastes de notre déplacement en avion. C'est la première fois qu'on le fait. On s'est renseigné en consultant le site internet de la fondation de David Suzuki: il propose un tableau avec différentes entreprises où acheter des crédits de carbone avec une grille de comparaison. Ça simplifie le travail d'analyse des différents sites!

Ce à quoi j'ai le plus hâte, c'est de me retrouver pendant 2 mois avec les enfants, de découvrir avec eux, de vivre en cocon avec eux. On s'offre un beau cadeau de la vie! Je pars avec tous vos beaux souhaits reçus sous formes de courriels, appels, commentaires, visites (même de matante Colette mononcle Normand qui sont arrêtés, de la visite de Timmins!!) et de carte fabriquée en scrapbook!

À bientôt!